Le coronavirus est dans tous les esprits actuellement, les règles d’hygiène de bases sont de mise. Pour ce faire je vais vous proposer des solutions naturelles :
PRÉVENTION
Des précautions simples à adopter au quotidien permettent d’éviter la transmission de ce virus :
▪ Le lavage régulier des mains et/ou leur désinfection avec une solution appropriée ;
▪ Se couvrir la bouche avec un mouchoir en papier lors d’éternuements ou de toux puis se nettoyer les mains ;
▪ Eviter les contacts avec les individus malades ;
▪ Anticiper les changements de température notamment pour les personnes fragiles ;
▪ Ne pas surchauffer la maison (ex : 19 °C maximum dans les chambres) ;
▪ A l’extérieur, superposer les vêtements et se couvrir la tête et le cou voire les mains et les pieds lors de températures très froides ;
Stimuler son immunité via une bonne hygiène de vie (alimentation, hydratation, sommeil, exercices physiques).
Pour le nettoyage des mains avec un gel nettoyant naturel :
Recette alternative :
Les deux huiles essentielles sont anti virales, le palmarosa est un anti-infectieux à large spectre ce qui n’est pas négligeable de plus son odeur est agréable elle est largement utilisée en parfumerie à cet effet.
Attention l’huile essentielle d’Eucalyptus radié est déconseillé pour les personnes asthmatiques !
Phytothérapie :
Pour stimuler le système immunitaire:
L’échinacée : C’est un stimulant efficace du système immunitaire, une cure de 3 mois est intéressante pour faire face à des infections
La gelée royale, la propolis et l’extrait de pépins de pamplemousse sont aussi des solutions.
Les agrumes et surtout les flavonoïdes naringine et hesperidine ont montré des effets contre le COVID-19 D’après une étude datant du 23 févier 2020 du collège des sciences de l'horticulture et des forêts de l’université d’agriculture d’ Huazhong , dont voici le lien :
Huile essentielles en olfactif : HE Ravintsara, HE Thym à Thujanol, HE Laurier Noble
Par diffusion pour les dosages voir selon le type de diffuseur
En application externe sur le plexus : 1 goutte de chaque sur une cuillère à café d’huile végétale de votre choix préférentiellement d’huile d’argan, à appliquer sur le plexus.
Protection rapprochée du nez et des voies ORL
Il est vivement conseillé de pulvériser une solution huileuse d'HE convenablement diluées directement dans le nez, à l'aide d'un flacon spécifiquement dédié à cet usage (embout nasal, trouvé en pharmacie ou sur internet). Le contact des HE avec la muqueuse nasale et respiratoire offre une immunité immédiate par rapport aux germes présents grâce aux divers propriétés anti-infectieuses des HE. Un film lipophile aromatique tapisse la muqueuse respiratoire pour diminuer les chances de réplication du virus. La nature lipophile des HE leur permet de traverser l'enveloppe et la capside du virus pour déstructurer l'organisation virale.
Dans un lieu public, déposez 1 pulvérisation dans chaque narine de la synergie suivante, maximum, 3 fois par jour (déconseillé chez les enfant de moins de 15 ans, en cas d'asthme, d'épilepsie, en période de grossesse et d'allaitement, de saignements de nez).
Huile nasale protectrice (à conditionner dans un flacon vide de 30 ml en verre teinté, muni d'un embout nasal)
HE laurier noble, Laurus nobilis 6 gouttes
HE ravintsara, Cinnamomum camphora CT 1,8 cinéole 6 gouttes
HE tea tree, Melaleuca alternifolia 6 gouttes
HV calendula 29,5 ml
Contre indiqué si vous êtes asthmatique!!!
Il y'a aussi la solution du stick inhalateur:
Il faut déposer les gouttes d'huiles essentielles sur une mèche et ensuite mettre la mèche dans le stick et le voila prêt à l'emploi.
sur une mèche : 4 gouttes d'HE Tee tree
6 gouttes d' HE Ravintsara
10 goutte d' HE Laurier
5 inhalations 3 fois par jour et quand le besoin s'en fait sentir en public par exemple.
IMPORTANT : La synergie et les conseils qui suivent (doses et fréquence d'application proposé), sont le fruit d'une expertise personnelle qui ont apporté des résultats très satisfaisants dans divers contextes d'infections virales communes. Je n'ai bien évidemment aucun recul sur COVID-19, mais je partage mon expérience dans cet article, pour permettre aux personnes, susceptibles d"être en contact avec le coronavirus, d'augmenter leur chance de faire barrage.
Inhalation de thym à pratiquer avec une serviette aide à se prémunir des infections respiratoire.
Boire du jus de citron aux vertus antiseptiques ou du jus d’orange 3 fois par jour peut aider à prévenir les infections.
Le professeur Chen Horin, PDG de l'hôpital militaire de Pékin, a déclaré: "Des tranches de citron dans une tasse d'eau chaude peuvent vous sauver la vie."
Le citron chaud peut tuer la prolifération de ce virus dans notre corps!
Le citron coupé en trois parties et mis dans une tasse, puis versez de l'eau chaude et transformez-la en (eau alcaline), le boire tous les jours aidera sûrement contre la prolifération de ce virus.
Le traitement avec cet extrait détruit le virus.
De plus, les acides et l'acide carboxylique contenus dans le jus de citron peuvent réguler l'hypertension, protéger les artères étroites, réguler la circulation sanguine et réduire la coagulation sanguine.
Le gingembre, l’ail, les oignons et les poireaux aident également par leurs vertus anti-infectieuses mais aussi par leurs vertus immunostimulantes.
D’après une récente étude publiée le 2 mars 2020 parue au Computational Pharmacy, Departement of Pharmaceutical Sciences, University of Basel : les ingrédients aromatiques, notamment l'acide glycyrrhizique contenu dans la réglisse, attention en cas d’hypertension !), la théaflavine 3,3'-digallate (présent dans le thé) et l'agnuside ( présent dans le gattilier), sont les 7 plus susceptibles de se lier directement à la fois à la protéase M virale et au récepteur ACE2, aidant ainsi à lutter contre le SRAS-CoV- 2.
Lien : https://osf.io/vjch2/
La quercétine en prévention est également utile. Elle est disponible depuis des années sous forme de comprimés vendus sous forme de supplément naturel dans les magasins spécialisés en produits naturels et dans les pharmacies.
Les comprimés ou gélules sont généralement disponibles au format de 250 à 500 mg. La posologie quotidienne est 1 g. par jour.
La quercétine est souvent associée à la vitamine C.
Comme expliqué dans cet article :
Une étude réalisée par Molecular Docking Study publié sur Preprints a conclu que le nelfinavir et le lopinavir peuvent représenter des options de traitement potentielles , et le kaempférol (Cassis, aubépine, myrtille, ortie, thé vert, brocolis, choux frisés, chicorée, haricots, endives, poireaux, tomates, fraises, raisin, Ginkgo biloba, Tilia spp, Equisetum spp, Moringa oleifera, Sophora japonica, propolis), la quercétine (oignon, pomme), la lutéoline -7-glucoside(romarin, camomille, menthe, céleri, poivron…)la déméthoxycurcumine (curcuma), la naringénine (agrûmes), l' apigénine-7-glucoside (présente dans la fausse chicorée, la matricaire camomille nottament), oleuropéine (olivier), la curcumine (curcuma), la catéchine et l' épicatéchine –gallate (thé vert) semblent avoir le meilleur potentiel d'agir contre le Covid-19 M pro inhibiteurs . Cependant, d’autres recherches sont nécessaires pour étudier le potentiel médicinale.
Khaerunnisa, S .; Kurniawan, H .; Awaluddin, R .; Suhartati, S .; Soetjipto, S. Inhibiteur potentiel de la protéase principale COVID-19 (M pro ) de plusieurs composés de plantes médicinales par Molecular Docking Study. Preprints 2020 , 2020030226 (doi: 10.20944 / preprints202003.0226.v1)
Vitamine C
La vitamine C est une autre vitamine hydrosoluble et elle est également appelée acide ascorbique, ce qui signifie «acide sans scorbut». La vitamine C est surtout connue pour son rôle dans la synthèse du collagène dans les tissus conjonctifs et agit comme antioxydant. La vitamine C soutient également les fonctions immunitaires et protège contre les infections causées par un coronavirus. Par exemple, Atherton et al ont signalé que la vitamine C augmentait la résistance des cultures d'organes trachéaux d'embryons de poulet à l'infection par le coronavirus aviaire. La vitamine C peut également fonctionner comme un agent antihistaminique faible pour soulager les symptômes pseudo-grippaux tels que les éternuements, un nez qui coule ou bouché et des sinus gonflés. Trois essais contrôlés chez l'homme avaient signalé une incidence significativement plus faible de pneumonie dans les groupes supplémentés en vitamine C, ce qui suggère que la vitamine C pourrait prévenir la sensibilité aux infections des voies respiratoires inférieures dans certaines conditions. Le COVID ‐ 19 ayant été signalé comme causant une infection des voies respiratoires inférieures, la vitamine C pourrait donc être l'un des choix efficaces pour le traitement du COVID ‐ 19.
Vitamine D
La vitamine D n'est pas seulement un nutriment mais aussi une hormone, qui peut être synthétisée dans notre corps à l'aide de la lumière du soleil. En plus de son rôle dans le maintien de l'intégrité osseuse, il stimule également la maturation de nombreuses cellules dont les cellules immunitaires. Un nombre élevé d'adultes en bonne santé auraient un faible taux de vitamine D, principalement à la fin de la saison d'hiver. De plus, les personnes confinées à la maison ou en institution et celles qui travaillent la nuit peuvent avoir une carence en vitamine D, comme le font de nombreuses personnes âgées, qui ont une exposition limitée au soleil. Le COVID ‐ 19 a été identifié pour la première fois à l'hiver 2019 et touchait principalement les personnes d'âge moyen à âgées. Les personnes infectées par le virus pourraient ne pas avoir suffisamment de vitamine D. En outre, la baisse du statut en vitamine D chez les veaux aurait provoqué l'infection du coronavirus bovin. Par conséquent, la vitamine D pourrait fonctionner comme une autre option thérapeutique pour le traitement de ce nouveau virus.
Vitamine E
La vitamine E est une vitamine liposoluble et comprend à la fois des tocophérols et des tocotriénols. La vitamine E joue un rôle important dans la réduction du stress oxydatif en se liant aux radicaux libres comme antioxydant. Une carence en vitamine E avait intensifié les lésions myocardiques de l'infection par le coxsackievirus B3 (une sorte de virus à ARN) chez la souris et augmenté la virulence du coxsackievirus B3 chez la souris en raison d'une carence en vitamine E ou en sélénium. En outre, la diminution de la vitamine E et de l' état D chez les veaux ont également causé l'infection de coronavirus bovin.
Acides gras polyinsaturés oméga ‐ 3
Les acides gras polyinsaturés à longue chaîne (AGPI) sont d'importants médiateurs de l'inflammation et des réponses immunitaires adaptatives. Les AGPI oméga-3 et oméga-6 favorisent principalement les effets anti-inflammatoires et pro-inflammatoires. Ce sont des précurseurs de résolvines / protectines et de prostaglandines / leucotriènes, respectivement. Begin et al avait étudié les taux plasmatiques de lipides chez les patients atteints du sida et avait constaté un manque sélectif et spécifique des AGPI à longue chaîne des oméga-3, qui se trouvent en fortes concentrations dans les huiles de poisson. De plus, la protectine D1, le médiateur lipidique dérivé des oméga-3 PUFA, pourrait considérablement atténuer la réplication du virus de la grippe via le mécanisme d'exportation d'ARN. De plus, le traitement de la protectine D1 avec du péramivir pourrait complètement sauver les souris de la mortalité due à la grippe. Leu et al ont constaté que plusieurs AGPI ont également eu le virus anti-hépatite C activités (VHC). Par conséquent, les oméga ‐ 3, y compris la protectine D1, qui a servi de nouveau médicament antiviral, pourraient être envisagés pour l'une des interventions potentielles de ce nouveau virus, COVID ‐ 19.
Sélénium
Le sélénium est un oligo-élément essentiel pour la biologie redox des mammifères. L'état nutritionnel de l'hôte joue un rôle très important dans la défense contre les maladies infectieuses. La carence nutritionnelle a un impact non seulement sur la réponse immunitaire mais également sur le pathogène viral lui-même. Une carence alimentaire en sélénium qui provoque un stress oxydatif chez l'hôte peut altérer un génome viral de sorte qu'un virus normalement bénin ou légèrement pathogène peut devenir très virulent chez l'hôte déficient sous stress oxydatif. Une carence en sélénium induit non seulement une altération du système immunitaire de l'hôte, mais également une mutation rapide de variantes bénignes des virus à ARN en virulence. Beck et al avait signalé que la carence en sélénium pouvait non seulement augmenter la pathologie d'une infection par le virus de la grippe, mais également entraîner des changements dans le génome du coxsackievirus, permettant à un virus d'acquérir la virulence due à une mutation génétique. C'est parce que le sélénium pourrait aider un groupe d'enzymes qui, de concert avec la vitamine E, contribuent à prévenir la formation de radicaux libres et à prévenir les dommages oxydatifs aux cellules et aux tissus. Il a été signalé que l'effet synergique du sélénium avec les saponines des feuilles de tige du ginseng pourrait induire une réponse immunitaire à un vaccin vivant contre le brononite infectieuse contre la bronchite coronavirus chez les poulets. Par conséquent, la supplémentation en sélénium pourrait être un choix efficace pour le traitement de ce nouveau virus de COVID ‐ 19.
Zinc
Le zinc est un oligo-élément alimentaire et est important pour le maintien et le développement des cellules immunitaires du système immunitaire inné et adaptatif. Une carence en zinc entraîne un dysfonctionnement de l'immunité humorale et à médiation cellulaire et augmente la sensibilité aux maladies infectieuses. Un supplément de zinc administré aux enfants carencés en zinc pourrait réduire la morbidité et la mortalité liées à la rougeole causées par des infections des voies respiratoires inférieures. L'augmentation de la concentration de zinc intracellulaire avec des ionophores de zinc comme la pyrithione peut nuire efficacement à la réplication d'une variété de virus à ARN. De plus, la combinaison de zinc et de pyrithione à de faibles concentrations inhibe la réplication du coronavirus du SRAS (SARS-CoV). Par conséquent, le supplément de zinc peut avoir un effet non seulement sur les symptômes liés à COVID ‐ 19 comme la diarrhée et les infections des voies respiratoires inférieures, mais également sur COVID ‐ 19 lui-même.
Fer
Le fer est nécessaire à la fois pour l'hôte et l'agent pathogène et une carence en fer peut altérer l'immunité de l'hôte, tandis que la surcharge en fer peut provoquer un stress oxydatif qui propage des mutations virales nocives. Une carence en fer a été signalée comme un facteur de risque de développement d'infections récurrentes aiguës des voies respiratoires.
D’après une étude datant du 12 mars 2020 un effet anti-COVID-19 a été constaté pour les agrumes, le Curcuma et le galanga.
En prévention un drainage du foie est appréciable. Le foie est l’usine biochimique du corps il est le grand transformateur du corps il permet de rendre des molécules toxique éliminable, de faire des brique avec des brocs en transformant des molécules an d’autre pour le bien de l’organisme. Donc en cas d’infection il tient une place prépondérante.
Pour réaliser ce drainage des plantes comme le Chardon Marie, le Romarin, pissenlit, radis noir, artichaut, fumeterre, fenouil, bardane ect..
Drainage rénale : Ortie piquante, pissenlit, persil ect...
Drainage de la peau : Pensée sauvage, bardane
Tous ces conseils sont évidemment généraux et pour des conseils individualisé plus ciblé je vous conseil de me contacter afin de prendre rendez vous pour une téléconsultation à distance de naturopathie.
En cas d’infection :
Dans ce cas il est recommandé d'aller voir son médecin référent la naturopathie ne se substitue pas à un traitement médicale au contraire elle agit en synergie avec celui-ci
Le protocole comportera :
– un protocole antiviral spécifique ou aspecifique ; Extrait de pépins de pamplemousse, propolis, Pelargonium,
Huile essentielle antivirales :
Huiles essentielles ANTIVIRALE
❖ Modes d’action :
Il semble plus complexe de déterminer les mécanismes d’action anti viraux des HE puisque les virus ont besoin d’une cellule hôte pour se multiplier.
Il existe cependant quelques études à ce sujet. Ces dernières ont mis en évidence in vitro plusieurs modes d’action antiviraux variant en fonction des HE et des virus sur lesquels elles agissent, ils consistent en :
▪ Une neutralisation directe avant la pénétration du virus dans la cellule : au niveau de la capside ou de l’enveloppe, elles agissent sur la conformation spatiale de leurs protéines ou par substitution à un groupement hydroxyle de ces protéines ;
▪ Un blocage des cellules à l’adsorption et à la pénétration virale :
par compétition grâce à la fixation des molécules aromatiques aux récepteurs des virus ;
▪ Une action intracellulaire :
en inhibant la réplication virale après la pénétration ;
▪ Une destruction de l’enveloppe protectrice :
le virus ainsi mis à nu devient détectable par le système immunitaire et immédiatement détruit ;
▪ Une action sur les cellules saines :
elles acquièrent une résistance vis-à-vis de la pénétration de virus, mise en évidence lors d’expérimentations cliniques et de recherches chez des patients soumis à un traitement par aromathérapie.
Remarques : La liposolubilité des HE leur permet de pénétrer dans l’enveloppe lipidique du virus, elles sont par conséquent plus actives sur les virus enveloppés que sur les nus (plus résistants). De plus elles semblent le plus efficace par application cutanée et en diffusion atmosphérique.
❖ Les principales molécules actives appartiennent à ces familles biochimiques :
▪ Les phénols (ex : carvacrol, thymol, eugénol) ;
▪ Les monoterpénols (ex : α-terpinéol) ;
▪ Les oxydes (ex : 1,8 cinéole) ;
▪ Les aldéhydes aromatiques (ex : cinnamaldéhyde) ;
▪ Les aldéhydes terpéniques (en complément) ;
▪ Les Cétones (cryptone).
PROPRIETES IMMUNOSTIMULANTES
Les HE sont souvent utilisées en prévention d’infections notamment hivernales, cet usage repose sur l’argument de leur potentielles propriétés immunostimulantes. En se basant sur la signification de l’immunité, cette hypothèse sous entendrait que les HE auraient la capacité de renforcer la résistance de l’organisme à une infection en augmentant l’immunité innée et/ou acquise.
Cette théorie ne peut cependant pas être validée scientifiquement pour le moment puisqu’il n’existe à l’heure actuelle que trop peu d’études l’objectivant (la majorité des études ont été réalisées in vitro, quelques-unes in vivo sur des animaux et quasiment aucune étude n’est clinique). La réalisation d’études cliniques et de travaux de recherches supplémentaires parait indispensable pour confirmer scientifiquement ces propriétés et comprendre leurs mécanismes.
Il semblerait en fait que ces propriétés immunostimulantes attribuée à certaines HE soient évoquées plutôt en conséquence du caractère antiseptique de celles-ci, qui par inhibition des agents infectieux dans l’environnement, avant leur pénétration dans l’organisme ou à un stade précoce de la contamination empêchent le développement de l’infection ou en raison de l’interaction du système immunitaire avec d’autres systèmes du corps humain. En effet, l’état de santé de l’organisme pouvant se définir comme un équilibre entre son système immunitaire, son système nerveux autonome et ses fonctions endocrines, ce sont sur ces interactions neuro-immuno-endocriniennes que les HE pourraient en partie agir afin de stimuler le pouvoir de guérison naturelle individuel. Les molécules aromatiques auraient ainsi des propriétés immunostimulantes du fait de leur action sur le SNA et sur les glandes endocrines (par l’intermédiaire de l’hypothalamus).
Concrètement comme il est admis que les granulocytes et les lymphocytes disposent respectivement de récepteurs à l’adrénaline et à l’acétylcholine qui leur transmettent une stimulation sympathique ou parasympathique. On peut alors émettre l’hypothèse que les HE excitant le SN sympathique par la voie adrénergique et que celles excitant le SN parasympathique par la voie cholinergique puissent respectivement activer les granulocytes et les lymphocytes. Cette hypothèse fut confirmée par l’observation in vivo que l’administration d’HE de Lavande vraie, sympatholytique, augmentait les taux de lymphocytes sériques et d’IgA salivaires.
Ces propriétés immunostimulantes concerneraient les HE à monoterpénols, aldéhydes (monoterpéniques et aromatiques), phénols et oxydes. Parmi les plus immunostimulantes, celles à bornéol puis à terpinène 1-ol-4, et à thujanol semblent être les plus actives d’après Franchomme.
Quelques exemples de molécules aromatiques immunostimulantes, tirés de la littérature :
▪ Terpinène 1-ol-4 : stimule et sollicite l’activité des globules blancs et macrophages, augmente les IgA (renforcent la défense cellulaire de l’organisme), agit sur les protéines kinases (diminuent la réaction infectieuse et l’inflammation liée à une réponse modérée du SI), limite la prolifération des lymphocytes en minorant les IL--2 et augmentant les IL-4, et potentialise l’action des PNN pour lutter contre l’infection ;
▪ Thujanol : augmente le taux d’IgA ;
▪ Carvacrol et Eugénol : agissent sur le calcium intracellulaire et les protéines kinases.
PROPRIETES HYPERTHERMISANTES
Elle peut être mise à profit surtout lors d’infections virales aigües où elle constitue un moyen de défense important. Il s’agiraient principalement d’HE à phénols et monoterpénols.
PROPRIETES EXPECTORANTES ET/OU MUCOLYTIQUES
Elles sont mises à profit dans les pathologies infectieuses respiratoires où elles vont dissoudre les sécrétions accumulées et/ou les évacuer permettant ainsi l’élimination mécanique des germes présents.
Il s’agit principalement d’HE à 1,8 cinéole, à cétones ou à alantolactone telles que les HE d’Eucalyptus globulus, de Romarin à verbénone et d’Inule odorante.
PROPRIETES TONIQUES ET STIMULANTES GENERALES
Certaines HE possèderaient une action stimulante sur le SNC par exemple via une action sur l’hypophyse, le bulbe rachidien (HE Citronnier) ou sur la transmission de la dopamine (HE de Menthe poivrée). L’intérêt de ces propriétés dans les infections est la lutte contre la fatigue souvent associée à un état infectieux.
Il s’agit principalement d’HE à phénols, monoterpénols, ou aldéhydes aromatiques telles que les HE de Cannelle de Ceylan, Menthe poivrée, Sarriette des montagnes entre autres.
Les HE les plus puissantes à utiliser avec précautions : les HE à Phénols ou à Cinnamaldéhyde
▪ Origan compact
▪ Sarriette des montagnes
▪ Thym à thymol
▪ Giroflier (clous)
▪ Cannelle de Ceylan
Les HE très actives mais mieux tolérées : les HE à Monoterpénols
▪ Arbre à thé
▪ Bois de Hô
▪ Thym à linalol
▪ Palmarosa
▪ Géranium rosat d’Egypte
▪ Lavande aspic
Les HE particulièrement antivirales : les HE à Oxydes
▪ Ravintsara
▪ Niaouli
▪ Laurier noble
▪ Eucalyptus radié
Les autres HE : les HE à Cétones, Monoterpènes et Aldéhydes terpéniques
▪ Menthe poivrée
▪ Ciste
▪ Myrte vert
▪ Citron
Ma sélection : HE Ravintsara, HE de Laurier Noble, Tee Tree ou thym à thujanol ou à linalol
Une goutte de chaque sur un sucre ou une cuillère à café de miel ou un comprimé neutre 3 fois par jour.
Référence scientifique vis à vis du SARS-CoV2 :
HE laurier noble : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/18357554/
HE tea tree : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21095205
- Inhalation de thym avec une serviette 3 fois par jour.
ou si vous en avez à disposition des séances de bol d'air Jacquier.
-Un thé vert avec du jus de citron 3 fois par jour.
– un protocole immunostimulant aspecifique ; échinacée, baie de sureau, bourgeon de sureau, Pélargonium,Propolis, pollens, Gelée royale, HE immunostimulantes, Plantain, Shitaké, Vitamine C (d’Aérola), Reshi, Eleutherocoque, baie de Goji ect..
– un protocole de la fièvre et douleurs ; Fleurs de sureau, Quinquina, Artemisia annua, Acérola, bourgeon d’églantier, écorce de Saule Blanc, Pelargonium ect..
– un protocole antitussif ; Marube Blanc, Bouillon Blanc (Molène), Macérât de coquelicot, plantain, Réglisse, Propolis, huile essentiel de Cyprès dans une cuillère à café de miel, l’érysimum, Mauve, Guimauve, Fleurs Violette, Racine de Primevère, Feuilles Véronique, Feuilles Lierre terrestre (Glechoma terrestris), Feuilles Tussilage, etc.
–un protocole anti-asthenique ; Romarin, thym, HE de Thym à thujanol (en olfactif et en interne), HE épinette noire (en massage sur au niveau des glandes surrénales et le long de la colonne vertébrale), Guarana, Ginseng, Eleutherocoque
–un protocole par drainage. Comme dit plus haut par exemple le romarin
–protocole anti-inflammatoire : Réglisse, bourgeon de cassis, bromélaïne ou jus d’ananas, curcuma, jus de noni, jus de cerise, boswellia serrata
-protocole relatif aux symptômes selon le cas
-protocole de de protection cardiovasculaire: Aubépine, jus de grenade ...
–protocole complémentaires : Enzymotherapie, Oligotherapie (complexe or-argent-cuivre, zinx-selenium par exemple)
Exemple de protocole possible:
- Inhalation de thym avec une serviette 3 fois par jour.
ou si vous en avez à disposition des séances de bol d'air Jacquier.
-Un thé vert avec du jus de citron 3 fois par jour.
-2 gouttes d'huile essentielle de thym à thujanol et 2 gouttes de ravinstara sur un comprimé neutre (trouvable en pharmacie ou en magasin bio) ou dans une cuillère à café de miel de thym de préférence ou sur un sucre le tout 3 fois par jour.
-2 gouttes d'huile essentielle de thym à thujanol et 2 gouttes de ravinstara à appliquer sur le plexus 3 fois par jour.
-2 gélules de 200 mg de propolis verte 3 fois par jour.
-1 gélule de 200 mg d'aubépine 3 fois par jour.
-1 gélule de 200 mg molène 3 fois par jour.
-3 gélules de 200 mg 3 fois par jour d'échinacea.
Le tout pendant 2 semaines
Référence :
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